Le 8 septembre 1944, les habitants de Saint-Hubert assistèrent à l’entrée des troupes américaines vers 08 :30. La ville fut donc libérée une première fois et la population célébra l’événement jusqu’au bout de la nuit.  Pour contrer l’avancée des troupes alliées, avec l’espoir d’éviter le spectre de la défaite, Hitler préparait cependant une audacieuse contre-offensive.  Il la lança dans la nuit du 15 au 16 décembre 1944 profitant des conditions météorologiques hivernales bloquant l’aviation américaine au sol. A 05 :30 du matin, près de 12 divisions d’infanteries et 5 divisions blindées de l’armée allemande lancèrent leur offensive sous le commandement de Von Rundstedt.

Du côté de Saint-Hubert, les Borquins (nom des habitants de Saint-Hubert) entendirent au loin les bombardements qui provenaient probablement de Bastogne. Le 22 décembre 1944, l’armée allemande entra de nouveau dans Saint-Hubert.

Après quelques jours de lutte, le 11 janvier 1945, la ville de Saint-Hubert fut libérée une seconde fois par les Chasseurs parachutistes français du 4e Spécial Air Service.

Ainsi, la plaque n’est pas tout à fait exacte au plan chronologique. L’armée française est bel et bien passée par Saint-Hubert mais le 11 janvier 1945 et non pas lors de la libération du 8 septembre 1944.

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